Mon enfant est en début de crise, que faire?

On la sent souvent venir… Les signes précurseurs sont les mêmes :

  • Frustration ou déception
  • Pleurs et répétitions des mêmes arguments (se justifiant ou répétant la demande non-accordée)
  • Le ton monte / ils nous rient au visage / Ils font le perroquet
  • Les insultes/menaces commencent…

L’idéal, c’est d’empêcher l’escalade de se rendre au 4e point mais bon, c’est pas toujours facile! Y’a BEAUCOUP de facteurs nuisibles (moment de la journée, le nombre d’enfants supplémentaires déjà en mode chignage, votre nombre insatisfaisant d’heures de sommeil, votre non-ingestion de nourriture/café matinale, etc.)

Par contre! Voici quelques trucs pour essayer de ramener le tout avant le 4e point :

1- GARDEZ VOTRE CALME!

Je sais… c’est INCROYABLEMENT dur de rester calme et de parler doucement quand il fait TOUT pour nous faire monter la pression!!! Mais c’est pratiquement LA chose sur laquelle vous devez miser avant tout. Surtout si votre enfant est opposant. Il s’attisera à la vitesse lumière si vous hausser le ton.  Sans compter que vous montrerez le bon exemple à votre enfant qui enregistrera le tout dans son subconscient.

2- NOMMEZ ET RECONNAISSEZ L’ÉMOTION QU’IL VIT AVANT D’ESSAYER DE LE RAISONNER

« Je sais que tu es très déçu de ne pas pouvoir inviter ton ami. Tu aimerais sûrement passer plus de temps avec lui. Je comprends ta déception. Mais l’horloge m’indique que c’est presque l’heure du souper, ce n’est donc pas un bon moment. »

3- TENDEZ-LUI LES BRAS

Souvent, leur offrir un câlin les calme, les rassure et les aide à revenir au calme pour ensuite être en mesure de discuter rationnellement.

4- PARLEZ-LUI SUR UN TON BAS, PRESQU’UN CHUCHOTEMENT

Si vous baissez le ton, il n’aura pas le choix de baisser lui également le ton pour vous entendre.

5- OFFREZ-LUI DE LIRE UNE HISTOIRE / JOUER UN JEU AVEC LUI/ELLE

Il vous dira sûrement qu’il ne veut pas. Ce à quoi vous n ‘insisterez pas mais mentionnerez tout de même que VOUS, vous allez tout de même le faire et que s’il change d’idée, il peut venir vous rejoindre.  Installez-vous alors dans un endroit neutre ou rassurant et commencez votre lecture/à sortir les pièces du jeu. Souvent, l’enfant finira par venir vous rejoindre car passer du temps de qualité avec son parent est un beau prix de consolation à une frustration/une grande peine.

 

Bien sûr, parfois, vous n’arriverez pas à le ramener. Prenez donc une grande respiration et apprêtez-vous à traverser la tempête. Dites-vous que comme toute perturbation climatique, il y aura une fin 😉

Idéalement, si vous voulez donner des conséquences à ses agissements/paroles, énoncez vos intentions AVANT de les appliquer. Ils peuvent parfois trouver une motivation extrême à se contrôler s’ils estiment que la conséquence les attristerait trop.

Petit truc de dernière minute : pendant une crise, ne faites surtout pas de cumul de conséquences (exemple : pas de tablette ce soir… Pas de tablette demain non plus… Pas de tablette pour une semaine!) Cette accumulation les frustrera et les attristera tellement que leur colère pourrait connaître une seconde vague d’intensité. Rappelez-leur seulement qu’à chaque parole ou geste inacceptable, vous notez dans votre tête le nombre de minutes qu’il perdra à la tablette et que vous lui confirmerez à combien s’élève le temps perdu qu’une fois qu’il sera calme. Et une fois calme, il sera beaucoup plus enclin d’accepter la conséquence de ses actions que si vous les lui dites pendant qu’il est en perte de contrôle.

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