Ah… Le trouble d’opposition!

NON! On l’entends-tu assez souvent ça? Ou encore « Même pas! ».

Maman – « La Terre tourne autour du Soleil. »

Fils # 1 – « Même pas! »

Maman – « Le chien est un animal. »

Fils # 1 – « Pas vrai! »

Maman – « … »

Notre garçon est rendu tellement habitué de s’opposer à tout que c’est rendu que même quand on parle de nous, genre « J’ai une carie, je dois aller chez le dentiste. », il nous répond : « NON! »

Sérieusement? On en est rendu là? Même quand on fait référence à notre propre corps, t’es pas d’accord? Mais à quel point c’est rendu un automatisme de t’opposer?

Facque mon matin a commencé comme ça tsé. La norme par chez nous. Une bonne dose de « NOOOOOONNN! ». Vous avez remarqué les CAPS? C’est parce qu’il le crie. Et les lettres qui se doublent? C’est parce que c’est un LONG non. Pas juste un petit « non » net-frette-sec. Un loooooonnng non! Question qu’on ait bien compris son désaccord.

Je peux compter sur les doigts d’une seule main les matins où je n’ai pas eu à me vider de mon énergie de la nuit qui vient juste de passer, seulement en essayant de le faire coopérer à s’habiller, manger et s’habiller encore (parce que tsé, l’hiver a ça de chiant… faut les faire habiller deux fois!!).

Vous dire le nombre de matins où je dépose mes deux plus vieux à l’école et où je suis déjà épuisée mentalement/physiquement/émotionnellement. Il est à peine 8h et j’ai vidé toute ma réserve de patience, ma liste d’argumentations et mon énergie pré-café! Ah… Une chance qu’il y a le café pour remonter un peu ma petite barre d’énergie! Et de patience. Et de zénitude.

Bref.

Petit rappel pour les parents pris dans ce même tourbillon matinal :

  • Le renforcement positif. Des fois, ça marche super bien : « Si tu t’habilles avant X h, je te donnerai 3 pierres précieuses. » Des fois, ça marche pas; ils se mettent à paniquer quand ils se rendent compte qu’ils n’auront jamais le temps de s’habiller et que par le fait même, ils n’auront pas les 3 pierres précieuses tant convoitées. C’est un couteau à deux tranchants comme qu’on dit! Mais ça vaut la peine d’essayer!
  • Si vous êtes capable, déléguez le « pep talk » du matin au parent le plus « matinal ». Perso, je suis un peu comme Garfield. Parlez-moi pas avant que j’aie déjeuné, pris mon café et enligné mes chakras, vous pourriez vous faire mordre! Je disais donc, déléguez, si possible, au parent le plus matinal et/ou celui qui a le sens de l’humour le plus aiguisé. Parce qu’encore une fois, tout réussi toujours mieux avec une bonne joke et des chatouilles. Ça dédramatise et ça te ramène un oppositionnel en un rien de temps! Ou du moins, en moins de temps que par la méthode dure à l’ancienne.
  • Prenez-le temps d’aller leurs donner un gros câlin (avec leur médicament 😉) dès qu’ils se réveillent. Se sentir aimés, spéciaux et aux premières loges de votre attention, ils aiment ça! Et ça vous donnera une petite chance qu’avant l’heure fatidique où ils doivent réellement s’activer, le médicament fera enfin effet!

Et puis si ça fonctionne pas, ben faites comme moi : accrochez-vous, respirez profondément, pensez à votre café qui s’en vient et… demandez à votre chum d’aller reconduire les enfants! 😉

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